Page Saint Valentin
Trouvez votre inspiration !
Allons, c'est cadeau !
Vous voulez choisir un poème pour l'offrir ? Je vous en partage ! (Vous ne pourrez pas les vendre, de toute façon: ils sont déjà sous copyright :)) )
Alors, copiez-les, modifiez-les, prenez un paragraphe qui vous parle, et partagez-le !
Amour
À toi qui voudrais lui dire
ta joie de vivre sous son sourire…
Encorps
L’hiver fut chaud
Douce la neige
Épaisse, trop haut
Et pas de pelle
Encorps
Peut pas aller dehors
Elle tombe tant
On n’y voit rien
Fait gris dehors
J’attrape ta main
Encorps
Et je te tiens
Elle éblouit
Si éclatante
Elle crie, jouit
La neige blanche
Encorps
Frissonne, transpire
Tu r’pousses la couette
Rieuse fatigue
Brûlantes caresses
Embuent la vitre
Encorps
La neige dehors
Et dans un souffle
Pas d’bruit dehors
On s’dit tout court
Encorps
J’adore l’hiver !
Il survivra
Trompée ?
Tu t’es
Plantée avec lui
Et votre terre
Et vos racines
Avaient grandi
Plantée ?
Il crut
Voir en une fleur
Narcisse
Il est r’venu
D’l’erreur
Tu pleures
Pas obligée
De déjà pardonner
L’soleil va juste s’coucher
Mais si vous le voulez
Il se relèvera
Douleur
Du moment, dis, dis-la !
Tu sais
Qu’si vous Le t’nez un peu
chacun de vot’côté
l’Amour,
Il survivra
Si vous y tenez
L’Amour
Il survivra.
Bon sang
Il ne saurait mentir
Il sait juste rougir
Il bat, il cogne, il va
S’arrêt’ra pas comme ça
Bon sang
Tu m’pousses encore ailleurs
Vers là où je sais pas
Tu m’fais croire au meilleur
Et je fonce avec toi
Evident
Petit cœur
Tu es roi
Il est fort et rapide
Il a pris tant de coups
Il veut être intrépide
Et il survit par tout
Bon sang
Tu m’emmènes où l’orgueil
Résiste et ne veut pas
Tu le calmes d’un clin d’œil
Et en fais un courage
Tu tends
Amour roi
Tes deux bras
Il sème et il irrigue
Et sa récolte c’est lui
Comment pourrait mourir
Une telle énergie
Bon sang
Là où tu bats je tombe
Parfois mais toi tu as
La victoire sans ombre
De la vertu soldat
Tu donnes
Si aimant
Tout de toi
Tu m’pousses encore ailleurs
Vers là où je sais pas
Tu m’fais croire au meilleur
Et je fonce avec toi
Tu m’emmènes où l’orgueil
Résiste et ne veut pas
Tu le calmes d’un clin d’œil
Et en fais un courage
Tu ne me dis ton nom
Qu’après maintes batailles
Gagnées sous ton fanion
Tu es passion, miracle,
Amour.
Faut suivre
La vie
La vie vit, n’est pas eau morte
Ne gît jamais vraiment sinon
C’est faux
Tu es, elle est, vous êtes
Chacun, ensemble, deux
Elle est, devient elle-même,
Bonheur, un peu plus chaque jour
Et toi, tu es, oui mais tu restes
Sans bouger tu as peur
As peur
Mais prends garde il faut suivre
Car la faux, elle, elle suit
Faut suivre
C’est pas dur à comprendre
Pour pouvoir vivre à deux
Il faut suivre en mesure
Parce que sinon discorde
Instruments pas réglés
sur la mêm’ longueur d’onde
ne joueront pas en cœur
l’un va devancer l’autre
et partir
Faut suivre
Elle évolue, elle vit
Elle est en vie envie
Tu ne peux rester lâche
Elle ne peut rester là
Elle voit trop bien trop clair
Tu ne peux plus lui plaire
Elle donne trop d’elle-même
Tu te largues toi-même
Faut vivre
Ses souffrances se soignent
Les tiennes tombent, seules
Et te trahissent, témoignent
Des stèles qui te linceulent
Elle briserait sa vie
Si elle restait là
C’est toi qui dois la suivre
Vers ce qui coule de joie
Faut suivre
Tu la meurtris la blesses
En croyant qu’elle te laisse
C’est toi qui l’y obliges
En refusant de vivre
En restant las et lâche
Tu rejettes ce qu’elle est
Sa vie, sa joie, sa foi
En ce que vous étiez
T’as pas le droit
De la briser
Tu d’vrais pour toi
Te relever
Faut suivre
Tu la chasses en restant proie
A la peur qui te fauchera
Tu la fâches en restant lâche
La vie va, danse mais va !
Faut suivre. L’Amour.
Iguaçu
Folles et lâchées, furies humides
Trempées, suantes, pures, violentes
En cabrioles elle sautent, tout d’suite
Te sautent vers le vide transparent
Sauvage pris, emballé, ça mouille
T’es culbuté de haut en bas
Bras de fer qui jamais ne rouille
Il ne reste plus rien sur toi.
Cascades
Qui emmènent
Tout
Vapeur qui monte vers le ciel
Gouttes d’eau qui sautent, sautent
Main s’accroche, pousse, appelle
Éclaboussures et chute sans faute
La violence des eaux qui s’affrontent
Se pénètrent en fait un voile blanc
Un feu qui trempe des ors qui fondent
Elle te jette et te tient autant
Cascades
Qui emmènent
Tout
Elles hurlent de force et de joie
Te guident, te couchent et te secouent
On les admire mais on comprend pas
Comment elles peuvent nous faire ce coup
Minutes
Qui emmènent
Tout
Balle
Et elle te lasse et tu balances
Et elle s’en va tu t’en balances
Même pas.
Tu l’exaspères et elle te vire
Tu cries vipère et tu délires
Tout bas.
Elle revient la balle
Que tu lances si fort
Même si elle a eu mal
Elle te frappe en plein corps
Tu l’as jetée au loin
Tu as dit pas besoin
Tant pis si elle te manque
Tu joues pas t’es en tank
Trop dur
A cuire
Va te l’
Faire cuire
Vous criez, ça déchire
Vraiment y’a pas à dire
Y’a de la haine là-d’ssous
Oui mais v’là c’est pas tout
T’es attaché à elle
Et elle l’est à toi
Vous vous f’rez pas la belle
Si longtemps que tu crois
Elle revient la balle
Même si elle a eu mal
Elle te lance si fort
Elle te frappe en plein corps
C’est en toi qu’elle pénètre
Sans ablation possible
La vie est une fidèle
Attachée à sa prise
Tu peux pas l’oublier
Ou elle te prend la tête
En rev’nant t’percuter
Dès que tu deviens bête
Elle revient la balle
Même si elle a eu mal
Elle te lance si fort
Elle te frappe en plein corps
La vie, quand tu l’as prise
Elle te garde en ligne
Elle aime et tu peux rire
Elle t’oblige à la suivre
Vous vous retrouverez
Vous êtes trop attachés
Vous vous tenez par chœur
Vous lancez en plein cœur
Et elle revient la balle
Même si elle a eu mal
Elle te frappe si fort
Que t’en crois pas ton corps
Elle te frappe si fort
C’est tout
Pas de coup
De foudre
Mais on en tombe
D’amour
Tant de commun, de familier
Pourtant
Nous sommes face à face si
Différents
Mystère
On se le dit et on le pense
On veut juste que ça dure
Qu’on s’aime
C’est tout
On se promet, ce qui, immense
Nous dépasse
Avenir, famille, joyeusement
Mariage
De nous, de nos vies qui déjà
Se confondent
Parce que c’est lui parce que c’est moi
Parce que
C’est tout
Profils psycho, indices, Eros
S’en moque, il échappe à tout
Mais il se laisse piéger, se donne même,
L’Amour.
Il est était sera Il nous
Dépasse.
L’Amour,
C’est Tout.
Je t’attends
J’ai pas vraiment cherché en fait
Mais je t’ai trouvé. Trouvé !
Et depuis on se trouve, se retrouve
Tout le temps…
Depuis que je t’ai dans ma vie
Avec moi, depuis
Je t’attends
Tu n’es pas rentré, t’es à côté
Tu es parti un moment, tu es
Presque là
Alors je t’attends.
Ce vide qui se creuse
Entre deux heures heureuses
N’existait pas avant
Que nos cœurs soient amants.
Cette route que l’on suit
Est si large aujourd’hui
Un mètre entre nos pas
Et je suis loin de toi.
Je ne le savais pas
Qu’en te prenant dans ma vie
Et en suivant tes pas
Je s’rais si attentive
Je ne le voulais pas
Mais je t’ai voulu toi
Nos désirs dansent ensemble
Et en chantant j’attends.
Aimant
L’amour aimante il est
Aimant
L’amour amente on l’aime
En l’approchant
L’amour rayonne touche qui
Est dans son chant
L’amour se donne, donné, attire
Aimant.
Mystère
Mystérieuse douceur
Qui se glisse, anonyme
Ne se fait pas connaître
Ne se présente pas
Et s’installe
Comme ça.
Tout
Doucement.
Ô Mystère qui surprend
Vous attrape et qui ose
Vous renverser follement
Vers de bouleversantes choses…
Tout
doucement.
Amour, ah, quand tu viens
Viens nous forcer la main
Main donnée et caresse
Caresse de notre vie même…
Amour, tu te glisses là,
Prends tout, éclaires, sublimes
Révèles comme un est peu
Pas assez, jamais, au moins deux.
Amour, ta douceur et ta flamme
Laissent d’ardentes traces…
Si l’on te chasse, alors !
S’installe un dément manque.
Mystère qu’est l’Amour
A peine reconnu
Si rarement soupçonné…
Vient sans être invité
Et révèle ce qu’Il est
Une évidence
Une nécessité
La vie
Nous
Faisons
L’amour.
Il était au centre de mon rêve
Et nous étions en ces minutes brèves
Dans un nid de satin et de coton
Tout de douceur et de délectation
Nul autre monde à explorer
Que celui qui se serre entre nous
Une chaleur brûlant sans consumer
Que seul notre feu peut faire plus douce
Ton visage et ton corps comme un tout
Suffisant à la vie. Le plaisir
Seule loi vivante en notre Olympe
Tendres instants, complicité ravie.
Faisons.
Petit cœur
Serré, petit, tu as l’air si
Petit…
Si rouge pourtant, et si
Battant.
Tu ne te montres jamais
Mais on te sent
Quand tu respires ou quand
Tu saignes…
Tu ne demandes ni massage ni luxe
Mais un peu d’oxygène
Petit cœur, tu attends juste
Qu’on te prenne.
Petit cœur, tu bats, tu bats
Sans mal
T’envoies, t’envoies
Ta flamme.
Petit cœur, tu danses en rythme
Sans halte
Tu peints en rouge en rimes
Toute histoire.
Si roi tu as besoin
Qu’on règne sur toi
Si dur tu n’es serein
Que sous les flots de l’âme.
Petit cœur, règne tout jour
Et jusqu’au dernier jour
Où tu battras plus fort, plus lourd,
A tout jamais pris en l’Amour.
Poèmes à composer soi-même,
et, en bas de cette page : le conte "Pas d'amour en hiver"
Poèmes à composer soi-même
Choisissez entre AMITIÉ et AMOUR, puis sélectionnez l’un des vers (le premier, second, ou troisième etc) par lettre, modifiez-en le genre si besoin, pour l’écrire et puis l’offrir.
AMITIÉ
Automne de notre vie
A un si vieil ami, je voudrais bien écrire
A une vieille amie, que pourrais-je bien dire ?
Aujourd’hui, je décide de MON calendrier :
A l’assaut de ce vide abandonné en nous,
Mais en hiver, jamais :
Ma simple reconnaissance pour ces années fidèles
Moi qui peine toujours, lorsque je dois écrire ?
Mardi 14 sera fête de l’amitié !
Ma vieille branche, tu sonnes le glas des dépressions,
Il reste, au-delà de tous nos souvenirs,
Il y a eu du temps, il y a eu des absences
Il me plairait beaucoup de t’écrire un poème
Il y a tant de services que l’on s’est échangés,
Intriguant dans mon dos pour aplanir ma route
Ton sourire en moi si profondément gravé,
Tant de « on se revoit » que l’on n’a pas suivis
Tout en alexandrins, pour te dire que je t’aime,
Tant de secrets confiés, tant de conseils donnés :
Taiseux mais si actif, agissant en mon nom…
Instant après instant, douce crème, feu fidèle,
Incontestablement, cela n’est pas une gêne
Irréductible amie : y’a pas qu’les amoureux !
Il faut bien consacrer un jour à les fêter
Il était un vieux bouc qui bousculait ma paix
Entière, notre amitié reste un bien doux repaire
En cas d’amitié vraie, qu’importe la distance !
Entre nous, l’amitié, c’est tout aussi joyeux !
Et c’est donc aujourd’hui : je veux te remercier.
Eh ! Je perdais ma vie et tu m’as réveillé.
PS : t’es un.e super/incroyable ami.e !
AMOUR
A toi que j’ai aimé, sans bien savoir pourquoi,
Au début de l’histoire, je ne voyais que toi,
Apprendre à respirer fut possible dans ton air
Ah oui, cette Saint Valentin saoule !
Ah non, moi non plus je ne trouve rien à fêter !
Mais aimé tellement fort, comme pour l’unique fois.
Mon amour, que ce que je souhaitais percevoir.
Me nourrir de tes rêves a fait grandir les miens
Mon amour, je t’aime : tu le sais ?
Mère sans ton soutien, et femme sans amoureux
Or vint le jour suivant où, te connaissant mieux,
Oubliant d’écouter ce que tu me montrais…
Orner tes jours de joies a embelli ma vie
Ors, diamants brillent moins que toi,
On ressemble aux bateaux qui voguent loin l’un de l’autre,
Un battement plus fort et nouveau vint en moi
Un planeur qui gagna à atterrir, pourtant !
Un sourire de ta part et tout mon cœur se soigne
Un jour sans toi est anormal !
Un ermite, une servante, unis par le passé,
Rien ne l’arrêtera : je t’aime plus à chaque fois.
Réellement, tu dépasses mes rêves et mes attentes !
Rappelle-toi toujours que mon bonheur, c’est toi.
Rien qu’un seul jour, pour te fêter ?
Revenant par moments… Pour des enfants aimés.
Alors qu’il se relève demain
Mais aussi le jour suivant
Oubliant les mois, le temps,
Un jour qui ne finit pas
Rempli d’amour à tout jamais.
Pas d'amour en hiver
(d'où l'invention de la Saint Valentin)
Dans un pays très très près d'ici, à une époque très peu lointaine, mais dans une autre dimension, régnait, chaque hiver, un climat délétère.
En effet, l'hiver était parfois très froid. Mais le gouvernement, qui tenait à protéger le peuple de la dispersion et du désordre (sans parler des risques de délinquance !), qu'aurait entraîné trop de liberté, veillait à limiter les déplacements et les finances qui auraient pu y inciter. C'est pourquoi, bien que disposant d'impressionnantes ressources et techniques, le pays connut des pénuries de toutes sortes d'énergies qui, manquant cruellement, permirent à leurs tarifs de flamber (comme tous les autres prix ensuite, dans un esthétique souci d'harmonisation).
Malheureusement, les cheminées, poêles et chaudières n'en connurent que moins de chaleur...
Les pauvres citoyens de ces contrées se rapprochèrent donc les uns des autres pour trouver des parades à cette situation dramatique. Et de parade, ils ne purent en utiliser qu'une : la chaleur humaine.
Les hivers devenaient de plus en plus étranges, tantôt anormalement froids, tantôt bizarrement chauds, ce qui multiplia les maladies. il était donc fondamental de bénéficier d'un moment de chaleur chaque soir avant de dormir. Les parents lisaient donc de longues histoires à leurs enfants en s'asseyant sur leurs lits, ce qui en réchauffait les couvertures et permettait aux petits de s'endormir sereinement. Mais ensuite, les adultes devaient, pour des raisons évidentes de santé, se réchauffer entre eux.
Vous vous doutez bien que dans ces conditions, la population augmenta rapidement, ce qui gêna de plus en plus les dirigeants du pays, qui devaient augmenter les taxes sur tous les tarifs des biens comme des services, afin d'ouvrir des écoles (car, pauvre de lui, le gouvernement devait assumer une loi faite par ses prédécesseurs et qui rendait l'école obligatoire. Ce qui, comme il le rappelait souvent, lui coûtait une fortune!)
Il fut donc rapidement interdit d'opérer le moindre rapprochement physique durant l'hiver.
La première réaction de la population fut la stupeur. Puis virent les manifestations. Mais la répression en fut si rapide, que chacun s'habitua finalement à se réchauffer sous d'énormes chandails, de jour comme de nuit. Les conséquences de la loi renommée "Pas d'amour en hiver" furent bientôt aussi graves qu'inattendues: la population surmonta le manque physique en protestant à la moindre contrariété et il se créa un manque psychologique terrible.
Car, voyez-vous, les habitants de cette contrée réalisèrent soudain que leurs besoins étaient encore bien plus complexes qu'ils ne l'avaient pensé ! Et leur vie affective fut reconnue comme un besoin essentiel. Malheureusement, ils ne savaient comment la développer sans contact physique...
Un terrible hiver s'annonçait donc, plus froid et glacial que jamais !
Heureusement, dans ces contrées si proches de nous, vivaient des poètes qui, très sensibles, se donnèrent comme mission de réchauffer les cœurs. Car rien n'est impossible aux poètes.
Une association de fines plumes organisa un séminaire, qui se révéla très fructueux. A tel point que les murs de leur grande salle furent noircis d'idées, colorés de peintures somptueuses, parfois élégantes et parfois très suggestives, en partie cachées par des ébauches de sculptures... Aussi fut-il particulièrement délicat et complexe de convenir d'un travail commun.
Heureusement, une enfant qui passait par là (car aux enfants rien n'est impossible, et ils ont le don de voir dans les cœurs), manifesta son admiration pour les œuvres d'art, qu'elle considéra avec autant de sérieux que si elles étaient achevées et exposées dans un prestigieux musée ou dans les trésors d'une pyramide.
" Quelle belle couleur, s'exclama-t-elle devant les peintures ! Vous aimez tous le rouge, comme moi ! Est-ce pour penser à la chaleur du soleil, le matin ?
Quelles jolies formes, complimenta-t-elle devant des sculptures hâtivement dressées. Oh, là ! On dirait un cœur, ajouta-t-elle en posant sa main sur le sien.
Et vous avez écrit des mots d'amour ?" demanda-t-elle, imaginant des histoires (car elle ne savait pas lire), en regardant les innombrables notes étalées sur les murs.
Fatigués, et surtout désireux de fêter par une bonne soirée tant de travail, ils écoutèrent l'enfant raconter ce qu'elle percevait.
"Ben oui, vous êtes en train de fêter, les amoureux et les amoureuses, quoi ! Ça se voit! "
Le plus âgé des adultes lui demanda ce qu'elle avait compris. Rapidement, tous les artistes parlèrent avec l'enfant, et, car rien n'est impossible aux artistes et aux enfants, ils réalisèrent des centaines, peut-être même des milliers, d’œuvres, représentant toujours des cœurs, dans différents tons de rouges.
Puis, ils les exposèrent à travers tout le pays !
C'est ainsi qu'un matin, les habitants de cette région trouvèrent dans leur ville des œuvres et des messages qui réchauffèrent leurs cœurs. Ils se répétèrent les uns aux autres ces gentils mots, et en une journée, tout le pays parla d'amour et d'amitié, ce qui n'était pas du tout imaginable jusque là ! Qui donc aurait osé cela, si ça n'avait été un artiste, ou une enfant ?
Les habitants des ce pays, et même les membres du gouvernement, se sentaient si bien, grâce à ces manifestations d'affection, qu'il fut décidé d'en faire une journée nationale ! En hommage à l'enfant, qui était une fille se prénommant Valentine, et au vieil homme, qui par un heureux hasard se prénommait Valentin, on décida de placer ce jour sous la protection de leurs saints patrons.
Depuis ce jour, on fête l'amour, l'amitié, les sentiments qui réchauffent le cœur, le jour de la Saint Valentin, après de grands froids de l'hiver et avant d'autres journées glacées.
Personne n'osa s'opposer à ces manifestations !
Tout ceci, c'est véridique, s'est passé dans un pays très très proche d'ici, à une époque très peu lointaine, mais dans une autre dimension.
Cependant, on dit que, peu à peu, l'émotion provoquée par la Saint Valentin et la Sainte Valentine traverses les dimensions...
Qui sait si, un jour, nous ne fêterons pas autant que les personnages de mon histoire, au point de réchauffer tous nos hivers ?
Fin
Avertissement :
Étant donné que ce conte relate une histoire s'étant déroulée dans une autre dimension, toute ressemblance avec des événements ou des personnages de cette dimension - ci est purement fortuite.